Salut les potos et les potato.e.s (je progresse en écriture qui inclus (sic), non ?),
« Que serais-je sans toi que ce balbutiement ? »… Que serions-nous les uns sans les autres ?
C’est finalement tout l’enjeu de ce petit festival. Que serions-nous si, géographiquement, physiquement, on était tous coupés dans nos rapports humains ? Les termes "présentiel" et "non essentiel" ont fait leur apparition avec tous les dégâts que cela a provoqué.
Les mots nous traversent, nous composent comme une forme innée de la nature humaine.
Redonner - sans débauche - corps aux corps, aux voix, aux échanges, aux touchers, aux regards, aux expériences communes, aux rires communicatifs, aux pleurs partagés, aux danses improvisées, à la musique qui se joue, se regarde, se balance avant que de s’écouter. Se retrouver devant un film qui bouleverse, interroge, surprend, déçoit, émeut, mais qui, dans tous les cas, se partage par le haut et à bras-le-corps face aux enjeux de demain. Avoir en plus celui qui a fait le film à nos côtés et c’est le miracle et c’est pas si courant. Non seulement ils parlent de leur(s) film(s) mais ils boivent un coup, ils dansent, ils mangent, ils continuent la soirée avec nous. L’échange est total, simple, magnifique et c’est le poème…
C’est tout ça qu’on espère à chaque fois. C’est peut-être pour ça qu’on se retrouve tous chaque année à bosser dans la joie. C’est parce qu’on ne veut pas laisser filer l’humanité dans les profondeurs de la solitude.
Alors on se dit quoi ?
A l’année prochaine pour les dix ans du festival ?
Toutes les années passent comme autant de rendez-vous de résistance, de conquête pour la liberté, pour l’espace de liberté au fond d’un champ, quelque part, n’importe où.
Alors, à l’année prochaine ?
Bien sûr que oui !
Merci à tous !
Merci Merci Merci !